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Home sweet home en Nouvelle Calédonie


(on vous conseille vivement de choisir la qualité "haute définition" soit "720P" sur l'Icone "paramètres" en bas à droite de la vidéo. Le temps de chargement sera un peu plus long, mais la video sera bien plus agréable à regarder!)

Après 17h20 de vol, quelques heures d'attente à Auckland et des décalages horaires un peu compliqués à comprendre, nous voilà à Nouméa.

Wouah la chaleur! Premier reflex : vérifier que les deux bouteilles de vins qu'on a apporté d'Argentine n'ont pas éclatées dans le sac. A vous qui êtes en train de nous lire et à qui c'est déjà arrivé, vous savez à quel point c'est pénible... et à vous à qui ce n'est jamais arrivé, vous priez déjà pour que ça ne vous arrive jamais!

Il faut dire qu'on a été un peu traumatisé ces derniers temps : notre colis brésilien pour la France avec 7 bouteilles de vins Argentines soigneusement choisies a partiellement survécu. 4 bouteilles survivantes, les 3 autres délicatement épongées par un joli hamac brésilien, une nappe bolivienne et quelques autres souvenirs.

Bref, revenons-en au plus important... La Nouvelle-Calédonie!


Super Matou a frappé fort en nous mettant en contact avec sa tante Odile et François son ami qui vivent à Nouméa depuis plus de 30 ans.


Odile et François nous attendent à l'aéroport... Première fois que ça arrive en 4 mois, quel bonheur! Un accueil plus que chaleureux, comme si on se connaissait depuis longtemps.

Nous voilà en route pour Kaméré, à quelques minutes de Nouméa. Odile nous emmène aussitôt prendre quelques repères... On découvre le centre de Nouméa et ses alentours. Quel luxe d'être accompagnés d'un guide local privé!

On discute, on apprend à se connaître. On parle cuisine, plongée, voyage... et on s'endort sereins sans se rendre compte des 10 jours incroyables que l'on s'apprête à vivre. 10 jours de premières fois et de découvertes. On vous racontera tous les moments forts de ce joli séjour, peut-être dans le désordre, peut-être en se répétant ou avec des mots trop simples... Mais on espère pouvoir vous embarquer sur notre petit nuage.


Première plongée en snorkeling dans le Pacifique

On l'attendait, et bien croyez-nous, on a pas été déçus. Nous voilà à 5min en bateau du centre de Nouméa à L'îlot canards. 3 mètres du bord, des poissons partout. 5 mètres du bord, des poissons PARTOUT! Des petits, des gros, des longs, des plats, de toutes les couleurs... On est quasi seuls dans l'eau alors on profite de cet aquarium géant à quelques minutes de la ville. Incroyable. On file à l'aquarium de Nouméa, le vrai, pour mettre des noms sur ce qu'on a vu et plus encore. Un très joli endroit sans prétention qui nous permet d'être immergés dans la vie sous marine de l'île en quelques minutes.


Premier crabe Calédonien

Parlons-en! Plutôt le premier crabe, verre de vin blanc français et pain français. Halalala, ces bonheurs simples de la vie. Bref vous l'avez compris, on a fait la fête au crabe!


Première sortie bateau - plongée apnée

Le fils de François étant entre autre passionné de cuisine (tel père, tel fils!) et de plongée, Odile et François nous proposent de le rencontrer pour une sortie bateau. Du ravitaillement pour la journée, du matériel de plongé, de la crème solaire. Hop nous rencontrons Gabriel sur son bateau. Le soleil joue un peu à cache cache en ce début de matinée mais quel luxe de n'avoir aucun vent (et donc pas de vague. Dieu merci, Loulou ne donnera pas à manger aux poissons cette fois).

Après une petite heure de bateau, Gabriel saute à l'eau équipé de la tête aux pieds, son fusil à la main. Ben file sans perdre une seconde. Loulou se jette à l'eau avec quelques appréhensions malgré tout. L'eau est claire en surface mais un peu trouble avec les 15 mètres de profondeur. Plonger en pleine mer rime avec 0 repères de roches, sable, plantes marines etc. Et une petite (bon d'accord grosse) pensée pour nos amis les requins. Bref en avant, c'est pas le moment de se poser des questions.

On est spectateurs de ce moment hors du temps. On regarde attentivement et on est complètement scotchés par la maîtrise, le contrôle de soit que la plongée en apnée exige. On découvre ce monde de passion et on prend conscience des heures passées à gagner de l'aisance, à apprendre, à gagner des secondes.

Gabriel remonte de ses 12 mètres avec sa flèche piquée. Un poisson perroquet. On a jamais vu un poisson pareil, des couleurs incroyables, magnifique. La pêche sera bonne, puisque après quelques heures d'acharnement Gabriel piquera 5 poissons : un tazard, deux perroquets, une saumonée et une carangue.

Et le clou du spectacle, François rejoint son fils. Ils remontent avec chacun une langouste de 4kg. Alors là on en revient pas, on ne pensait même pas qu'une merveille pareille pouvait sortir de l'océan. Gabriel nous improvise un pique-nique en pleine mer avec du poisson frais autour d'une île paradisiaque. Le pied... On part faire un tour en masque et tuba. Cette fois ça rigole plus du tout, c'est un requin qui croisera notre chemin. Certes un petit requin à pointe noire, mais requin quand même! Et le ponpon, une tortue sort de nulle part. Trop d'émotions en une journée! Une chose est sûre, on se souviendra toujours de cette journée. Un grand merci à Gabriel de nous avoir accordé de son temps et de nous avoir fait redécouvrir cet univers.


Première dégustation d'une langouste géante

Il faut avoir un frigo de en conséquence quand on est pêcheur en Nouvelle-Calédonie… La langouste rentre tout juste dans le bac du bas! C’est plein d’attention que nous suivons les conseils de François pour la cuisson. 20min de cuisson env après l’ébullition, la langouste a prit sa belle couleur rose orangée.

Bon, vous vous doutez bien du festin qui a suivi… langouste, mayonnaise et vin blanc. On mesure à cet instant la chance qu’on a d’avoir pu voir ça un jour.


Première sortie en Ulm

Le parapente nous a laissé un tel souvenir en Colombie (et dans les Gorges du verdon pour Loulou il y a quelques années) qu’on a pas très longtemps hésité à tester autre chose! Odile nous a vivement conseillé de faire cette activité en compagnie de Dominique, passionné de photo et de vol.

C’est un vendredi matin à 7h00 que nous survolons chacun notre tour le lagon de Poé. 30min suspendus dans les airs à admirer les merveilles du Pacifique.

Une palette de bleus si intense, des contrastes de couleur à couper le souffle entre lagon et récif. On survole également Le Chenal de l'Ilot Shark, saignée très étroite dans le récif et le lagon, d'une profondeur moyenne d'environ 20 m. Cet ancien lit de rivière constitue un petit canyon parcouru par de violents courants et est fréquenté par de nombreux requins ainsi que par d'autres espèces. Son nom vient de la présence de requins près de l'îlot.

On aura tous les deux la chance d'apercevoir des bancs de raies, dauphins, dugongs, requins, tortues…

A noter que La Nouvelle Calédonie abrite le deuxième ensemble coralien de la planète et la plus longue barrière récifale continue avec ses 1600km.

On vous emmène à bord!


Premier Kava

Le kava est une boisson traditionnelle mélanésienne obtenue a partir de racines d'arbustes trempées puis pressées. Traditionnellement les racines sont mâchées, crachées dans une feuille de bananier puis filtrées. Le kava, interdit dans plusieurs pays dont la France (à l'exception de la Nouvelle Calédonie) contient des substances anxiolitiques et anesthésiantes. Sa consommation ne présente ni accoutumance ni dépendance. C'est une boisson très répandue dans les îles du Pacifique sud: Vanuatu, Nouvelle-Calédonie et Fidji... Traditionnellement, le kava a une place importante dans la coutume mélanésienne. Sa consommation est avant tout un acte social. En Nouvelle-Calédonie, où le kava n'est pas une ancienne tradition, il a été introduit relativement récemment par les Ni-Vanuatu qui se sont installés dans l'archipel après l'indépendance de 1980. Il ne se vend que dans les nakamals dont la traduction malheureuse est "bar à kava". Les nakamals sont des établissements en plein air. Le kava est bu en début de soirée, après le travail vers 17h00. Servi dans une 1/2 noix de coco appelée "shell", il doit être bu d'un trait. La couleur est grise, le gout est amer et rappelle celui de la terre. Le résidu en bouche doit être recraché.

Bon d'accord c'est pas très vendeur tout ça... Mais il fallait bien essayer! Le fils d'Odile nous a fait vivre l'expérience, on ne va pas vous mentir, c'est vraiment particulier! Pas vraiment d'effets secondaires pour nous deux, juste un très bon moment de partage.


Découverte de l’île des pins

L’île est appelée Kunie par ses habitants mélanésiens qui sont au nombre de 2000 à y habiter. Son nom, l’Ile des Pins / Isle of Pines lui fut donné par l’explorateur anglais James Cook, en 1774, lors de son périple vers la Nouvelle-Zélande. C’est sous ce nom officiel que l’on trouve la petite-Île sur les cartes du Pacifique.

Elle fait partie du territoire de la Nouvelle-Calédonie et se situe au sud de cet archipel quasiment sur le tropique du Capricorne par 167° de longitude est et 22° de latitude sud. L'ile mesure 14km sur 18, et elle est accessible depuis Nouméa par bateau (2h30) ou avion (30min).

Notre programme Calédonien bien chargé nous a laissé 1 jour et demi pour découvrir cette petite île paradisiaque. Il faut dire que le teasing a été très bien mené : les photos de Tom qui a eu l'occasion d'y aller lors de son séjour en Nouvelle-Cal nous ont très vite convaincues, et François & Odile nous ont vivement conseillé d'aller y faire un tour.

Nous atterrissons le vendredi midi sur lîle à bord d'un petit avion d'une 40aine de places. Le ciel est chargé de nuages, mais cela n'enlève en rien la beauté des plages à quelques minutes à pied de notre auberge. On passe l'après-midi à se promener entre les plages de Kuto et de Kanuméra, magnifique. Un paquebot de touriste type P&O vient un peu ternir le tableau... Eh oui, ce genre de pépite résiste souvent pas très longtemps au tourisme. On profite d'un nouveau coucher du soleil sur une terrasse, toujours aussi magique. On rencontre à l'auberge au dîner un couple de Français d'une 60aine d'année en tour du monde, partis depuis quelques mois pour vivre le rêve d'une vie.

Notre court passage sur l'île des pins nous oblige à faire des choix, c'est la baie d'Upi en pirogue et la piscine naturelle qui sera au programme de cette journée. 1h30 de pirogue sur cette baie qui a toute ressemblance avec la baie d'Halong en miniature, puis une petite marche dans la forêt pour accéder à cette fameuse piscine naturelle. Une eau transparente, une vie sous marine hors du commun, des pins colonnaires majestueux bordant la plage de sable fin. L'après-midi se termine pour une grosse averse, on a eu beau temps toute la journée alors le sourire est au beau fixe. Nous repartons en bateau cette fois avec une mer très agitée, un dodo et hop, nous sommes de retour sur Nouméa.

Si on devait faire un bilan de cette escapade, on vous conseillerai de ne pas trop tarder à y aller. Même si la nature est très bien préservée, le tourisme semble enlever petit à petit un peu de charme à ce joyau. Même si on sait que l'accessibilité est difficile, les prix flambent...


Découverte de Bourail

Odile nous fait le cadeau de nous emmener dans son havre de paix, à 2h30 en voiture de Nouméa. On traverse la campagne, dite "la brousse" pour arriver dans cette maison à quelques mètres de la plage. Ici plane un air de vacances, de soirée au coin du feu, de barbecue entre copains, de fête, de cabanes dans les arbres et de bon vivre. La vie! Au programme randonnées, plage, sport, barbecue, apéro-coucher de soleil, un verre au très bel hôtel Sheraton. On rencontre des amis d'Odile, locaux et expatriés. Des gens biens, intéressants et intéressés. On passe quelques jours ici en toute simplicité et douceur.


Découverte de la gastronomie

On vous l'a dit plus haut, François est passionné de gastronomie et compte parmi ses proches connaissances des chefs français comme Guy Savoie. Imaginez-vous bien qu'on avait les oreilles grandes ouvertes pour parler cuisine! Il nous a fait découvrir les produits locaux et quelques astuces.

La Nouvelle-Calédonie est envahie par les cerfs (attention on prononce le "f" ici!). Un cerf fraîchement chassé que l'on a eu l'occasion de goûter chez Jean-Yves le voisin. Très bon souvenir culinaire, un cerf bien plus tendre que celui qu'on connait en métropole.

On apprend qu'un filet de citron vert apporte l'acidité parfaite à la papaye, et on découvre de nouveaux légumes comme le taros et l'igname, des tubercules proches de la pomme de terre. On apprend à cuisiner un carry, et on déguste des poissons inconnus sur les étales de métropole. Se nourrir sur une île est toujours une question compliquée, ici 85% des produits sont importés... on a été marqués par les prix des marchandises. On encourage d'ailleurs l'association de Gabriel pour favoriser la consommation locale auprès de tous les acteurs de l'île : http://asso.neofood.org/


On retiendra aussi les innombrables parties de tarot avec François qui nous a ré-appris à jouer, le concert de groupes locaux mojito à la main, la richesse des plantes, arbres et fleurs qu’Odile nous a montré (pensée pour mes deux amoureuses des plantes préférées), la rencontre de l'adorable Enora... Odile et François nous on concocté un programme digne de guides touristiques!


Merci pour votre chaleureux accueil, pour le temps que vous nous avez accordé et pour tout ce que vous nous avez appris. Une rencontre marquante de notre voyage. Que c'est bon de se sentir comme à la maison le temps de quelques jours.

A très bientôt en métropole!

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